Dans le cadre de l’approche des nouvelles formes d’expression artistique, le groupe de Terminale spécialité arts plastiques a été engagé dans un projet de performance.
Dans quelles mesures les nouvelles formes d’expression artistique peuvent-elles éveiller les consciences sur des faits d’actualité ?
Mais est-ce vraiment son rôle ?
De nombreuses questions ont été soulevées dans le cadre du programme des questionnements transversaux L’artiste et la société – Faire œuvre face à l’histoire et la politique. Qu’est-ce qu’un artiste engagé ? Quel est son rôle ? Sa place ? Est-il légitime ? Y a-t-il des limites face à ses actions ?
Partie 1
L’art de la performance leur a été imposé suite à un partenariat avec l’Université Bordeaux Montaigne avec des étudiants en 3ème de Licence études théâtrales. Le Pass culture a permis aux élèves de rencontrer et travailler avec une comédienne, Cécile Maurice de la compagnie Bougrelas à Bordeaux.
L’art de la performance impose à l‘artiste ou ses collaborateurs de faire de son corps un matériau, un élément phare dans la composition de celle-ci. Après des échanges et des exercices de communication pour apporter de la cohésion au groupe, il était important de comprendre ce qu’est une performance, de découvrir des artistes et leurs pratiques. Puis le choix unanime du groupe s’est porté sur les féminicides, soit de traiter de l’actualité et plus particulièrement de ce sujet, sur la violence faites aux femmes.
L’objectif était de rendre acteur tous les élèves. Tous les élèves ont participé prenant en main le message et leur rôle dans une participation entière.
Partie 2
Parallèlement, ils ont eu occasion d’assister à la performance de l’artiste Olivier De Sagazan à l’Université, d’échanger avec lui après sa prestation puis de le rencontrer le lendemain afin de lui présenter leur travail. L’objectif avec cette rencontre était que l’artiste porte un regard extérieur à leur démarche, les aide à mieux se saisir de leur corps tout en donnant de la force de chacun de leurs gestes.
L’objectif final était de faire plusieurs représentations en public lors de la journée de la femme le 8 mars, malheureusement la météo puis le calendrier du baccalauréat n’ont pas permis de matérialiser le projet. Cependant, notons que ces rencontres ont été bénéfiques dans la cohésion du groupe et dans le fait de donner du sens au travail et à la vie de chacun.
Le montage vidéo a été réalisé à partir des répétitions, nous nous excusons parfois des quelques soucis de raccord nous avons dû composer avec la météo, des absences ponctuelles et des modifications.
Nous avons tous été très fiers d’eux !
Séverine Braud, professeur d’arts plastiques.
